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Titre VO : The Meg
Casting : Jason Statham, Bingbing Li, Rainn Wilson, Page Kennedy, Ruby Rose, Jessica McNamee,
Réalisateur : Christophe Duthuron
Durée : 1H54
Date de sortie : 22 août 2018
Voilà qui fait plaisir… C’est mes premiers mots en sortie de projection de En eaux troubles ! Plaisir puisque cela fait du bien d’avoir un film avec requin qui ne le transforme pas en animal ridicule ou placé dans des éléments aussi idiots que des tornades out des avalanches.
Sans trop d’explications, avec le temps Hollywood a cru intelligent et intéressant de transformer l’un des plus puissants animal et dès lors des plus effrayants en animal de cirques ridicules et pénibles. Oui il y a un public pour le nanar, mais il y a aussi un public qui aime l’animal et a envie de le voir dans sa splendeur.
Il y a bien eu un ou deux films apparus de ci de là, mais tous manquait soit de fun, soit d’horreur, soit proposait des effets spéciaux catastrophiques.
Sans être parfait, En eaux troubles redore le blason de l’animal en ne cherchant jamais à détrôner le maître du genre, mais bien en proposant quelque chose de nouveau comprenant du fun et une histoire finalement pas si idiote que cela.
Evidemment l’horreur est pratiquement absente du film, mais il ne faut pas oublier que Les dents de la mer n’était pas un film d’horreur sanguinolent et que son efficacité résidait ailleurs.
En eaux troubles comprend malheureusement quelques ratés aussi, à commencer par le personnage du noir supposé être drôle… Mais qui ne l’est pas vraiment (oui on en est toujours à engager des acteurs noirs pour jouer les comiques de service) et rappelant le sort réservé à L.L Cool J dans Peur bleue, mais aussi certaines petites incohérences de ci de là vis-à-vis du comportement du requin et quelques passages un peu moralisateurs font parfois un peu tâche, mais qu’on se rassure, c’est assez minime.
On apprécie évidemment les quelques clins d’yeux à Les dents de la mer, à commencer par le nom du chien proche de celui du classique de Spielberg, La scène de la mère qui cherche son fils ou encore l’idée même de ne pas dévoiler directement le requin. C’est bien amené, jamais appuyé et juste tip top pour les fans du film de requin parfait.
Les effets spéciaux sont de bonne facture malgré un ou deux plans avec un peu trop de cgi (mais c’est vraiment une question de quelques plans), la bande originale est bonne pour ce genre de film et la réalisation tient la route.
Enfin, le scénario n’est pas mal écrit et ne cherche pas, comme dit plus haut à jouer sur les plates bandes des autres films. Pas de modification génétique, pas d’attaque abusive sur les plages, juste un film sur une expédition qui tourne mal.
Quant au casting, on ne doit pas trop attendre de ce dernier à la vue des noms présents et cela tombe bien, car ils ont ce qu’ils ont à faire (et bien) sans chercher à proposer de la sur-performance qui aurait rendu le truc ridicule. A nouveau, on n’est pas dans un Les dents de la mer où finalement l’humain est plus important que l’animal, mais bien dans un film où on regarde un mec super fort en venir à bout d’un requin.
En eaux troubles fait donc le taff et réhabilite le requin comme il faut : Rien que pour ça, il devient clairement mon quatrième film du genre préféré derrière Les dents de la mer 2, Les dents de la mer et Peur bleue.
2 Rétroliens / Pings